Bientôt 1 an après la faillite des banques isandaises dû aux crédit facile mais à haut risque, le systeme s'accroche à retrouver traces des circuits qui ont causé ce désastre.
C'est la bien connue Juge d'investigation, de l'affaire ELF en france, qui a accépté de faire lumière sur l'affaire des faillites islandaises, mais surtout de retrouver des fonds déviés et leurs éventuels détenteurs illicites.
Mme Eva Joly affirmé hier à la télévision, être bien déterminée à investiguer cette affaire, disant avoir déjà de bonnes pistes et indicateurs de recherche, avec l'appui du gouvernement actuel Eva Joly doit compléter son équipe avec des experts financiers mais aussi d'agents de proximité assurant sa sécurité.
28.9.09
Ex-PM é novo chefe de redacção do principal diário islandês
O ex-primeiro-ministro islandês David Oddsson, controverso pelo seu papel no colapso económico da ilha enquanto governador do banco central, assumiu as funções de chefe de redacção do principal diário nacional, o Morgunbladid.
Oddsson, de 61 anos, foi nomeado para o cargo quinta-feira pelo presidente do Conselho de Administração do grupo Arvakur proprietário do Morgunbladid, Oskar Magnusson.
"Durante dezenas de anos, David Oddsson foi um dos dirigentes políticos mais destacados da Islândia. Tem uma visão clara do futuro e a sua voz sempre foi ouvida pela nação", referiu Magnusson num comunicado.
David Oddsson, que se opõe à entrada da Islândia na União Europeia, dirigiu o governo islandês de 1991 a 2004. Depois, até Fevereiro de 2009, ocupou as funções de governador do Banco Central islandês, tendo sido afastado num contexto de polémica sobre a sua gestão da crise financeira que fez cair a economia da ilha.
A sua nomeação, acompanhada do anúncio do despedimento de 30 pessoas, coloca problemas à redacção do Morgunbladid, o mais antigo diário islândes.
"Isto levanta numerosas questões quanto à credibilidade do jornal. A redacção está preocupada. Muitos não vêem como é que o jornal vai poder escrever sobre questões ligadas ao colapso económico, quando o nosso novo chefe de redacção foi um dos seus principais artesãos", declarou Elva Sverrisdottir, uma jornalista do Morgunblandid, que é também vice-presidente do Sindicato dos Jornalistas islandeses, à agência noticiosa francesa AFP.
Oddsson, de 61 anos, foi nomeado para o cargo quinta-feira pelo presidente do Conselho de Administração do grupo Arvakur proprietário do Morgunbladid, Oskar Magnusson.
"Durante dezenas de anos, David Oddsson foi um dos dirigentes políticos mais destacados da Islândia. Tem uma visão clara do futuro e a sua voz sempre foi ouvida pela nação", referiu Magnusson num comunicado.
David Oddsson, que se opõe à entrada da Islândia na União Europeia, dirigiu o governo islandês de 1991 a 2004. Depois, até Fevereiro de 2009, ocupou as funções de governador do Banco Central islandês, tendo sido afastado num contexto de polémica sobre a sua gestão da crise financeira que fez cair a economia da ilha.
A sua nomeação, acompanhada do anúncio do despedimento de 30 pessoas, coloca problemas à redacção do Morgunbladid, o mais antigo diário islândes.
"Isto levanta numerosas questões quanto à credibilidade do jornal. A redacção está preocupada. Muitos não vêem como é que o jornal vai poder escrever sobre questões ligadas ao colapso económico, quando o nosso novo chefe de redacção foi um dos seus principais artesãos", declarou Elva Sverrisdottir, uma jornalista do Morgunblandid, que é também vice-presidente do Sindicato dos Jornalistas islandeses, à agência noticiosa francesa AFP.
20.9.09
Enrico Macias perd 20 millions d'euros dans la crise
Enrico Macias perd 20 millions d'euros dans la crise
Mathieu Delahousse
10/09/2009
Le chanteur aurait investi 20 millions d'euros à la banque islandaise Landsbanki sous la forme d'une hypothèque sur sa villa de Saint-Tropez.
iLe chanteur aurait investi 20 millions d'euros à la banque islandaise Landsbanki sous la forme d'une hypothèque sur sa villa de Saint-Tropez. Crédits photo : Abaca
INFO FIGARO - Une information judiciaire est ouverte à Paris pour retrouver les fonds placés par le chanteur dans une banque islandaise. L'un des vingt autres plaignants français soupçonne Clearstream de détenir les fonds.
L'affaire est suffisamment sensible pour être, depuis cet été, signalée au ministère de la Justice. Selon nos informations, une instruction a été ouverte fin juillet au pôle financier de Paris pour abus de confiance et escroquerie aggravée. Les investigations, confiées à la juge Françoise Dessert, portent sur la disparition de plusieurs millions d'euros que des Français avaient placés dans des banques islandaises qui ont fait faillite depuis.
Le chanteur Enrico Macias est à l'origine de cette première procédure. D'après les premiers éléments de l'enquête, il avait investi 20 millions d'euros à la banque islandaise Landsbanki sous la forme d'une hypothèque sur sa villa de Saint-Tropez. L'opération devait être profitable, mais elle a tourné au cauchemar avec la faillite de la banque en octobre 2008. Le chanteur qui n'a pu être joint jeudi entend aujourd'hui récupérer ses actifs et surtout éviter la menace d'une saisie pure et simple de sa maison de la Côte d'Azur par les liquidateurs des banques défuntes. La justice doit désormais chercher si ses actifs, qui avaient été placés sous forme d'obligations au sein d'une filiale luxembourgeoise de la banque islandaise, ont littéralement fondu ou s'ils ont été placés ailleurs.
Le dossier pourrait réserver de nouveaux rebondissements concernant notamment la banque luxembourgeoise Clearstream, rendue célèbre par l'affaire française des faux listings. Défendant les intérêts d'un couple de Parisiens, l'avocat Emmanuel Ludot vient en effet de déclencher plusieurs procédures pour retrouver la trace des biens de ses clients. Comme Enrico Macias, ceux-ci avaient accepté en janvier 2007 d'hypothéquer totalement une villa «de grande valeur» sur la Côte d'Azur en échange d'une ouverture de crédit de 5 millions d'euros, cette fois à la banque Kaupthing. Ils n'avaient pu utiliser les fonds promis et avaient appris, à la suite de la crise financière, la disparition de la Kaupthing…
Selon Me Ludot, la banque aurait été démantelée en nouvelles sociétés basées au Luxembourg, titulaires de plusieurs comptes au sein de Clearstream Banking, mais ses clients français n'ont pour l'heure pas été remboursés. «Où sont passés les fonds de mes clients ?», s'interroge l'avocat qui vient d'adresser une mise en demeure à Clearstream pour savoir si elle détient le portefeuille de ses clients. L'avocat, qui s'étonne par ailleurs de prêts préférentiels de plusieurs millions d'euros que la Kaupthing avait accordés à ses actionnaires à la veille de sa faillite, menace d'engager la responsabilité de l'État islandais.
Sur la Côte d'Azur, où les banques islandaises avaient prospecté en 2006, 20 autres Français, fédérés par leur avocat, Me David Dana, ont déjà porté plainte. Un juge d'instruction de Grasse (Alpes-Maritimes) pourrait être nommé dans les jours qui viennent. À moins que tous les dossiers ne soient rassemblés au pôle financier parisien et joints au cas d'Enrico Macias.
Mathieu Delahousse
10/09/2009
Le chanteur aurait investi 20 millions d'euros à la banque islandaise Landsbanki sous la forme d'une hypothèque sur sa villa de Saint-Tropez.
iLe chanteur aurait investi 20 millions d'euros à la banque islandaise Landsbanki sous la forme d'une hypothèque sur sa villa de Saint-Tropez. Crédits photo : Abaca
INFO FIGARO - Une information judiciaire est ouverte à Paris pour retrouver les fonds placés par le chanteur dans une banque islandaise. L'un des vingt autres plaignants français soupçonne Clearstream de détenir les fonds.
L'affaire est suffisamment sensible pour être, depuis cet été, signalée au ministère de la Justice. Selon nos informations, une instruction a été ouverte fin juillet au pôle financier de Paris pour abus de confiance et escroquerie aggravée. Les investigations, confiées à la juge Françoise Dessert, portent sur la disparition de plusieurs millions d'euros que des Français avaient placés dans des banques islandaises qui ont fait faillite depuis.
Le chanteur Enrico Macias est à l'origine de cette première procédure. D'après les premiers éléments de l'enquête, il avait investi 20 millions d'euros à la banque islandaise Landsbanki sous la forme d'une hypothèque sur sa villa de Saint-Tropez. L'opération devait être profitable, mais elle a tourné au cauchemar avec la faillite de la banque en octobre 2008. Le chanteur qui n'a pu être joint jeudi entend aujourd'hui récupérer ses actifs et surtout éviter la menace d'une saisie pure et simple de sa maison de la Côte d'Azur par les liquidateurs des banques défuntes. La justice doit désormais chercher si ses actifs, qui avaient été placés sous forme d'obligations au sein d'une filiale luxembourgeoise de la banque islandaise, ont littéralement fondu ou s'ils ont été placés ailleurs.
Le dossier pourrait réserver de nouveaux rebondissements concernant notamment la banque luxembourgeoise Clearstream, rendue célèbre par l'affaire française des faux listings. Défendant les intérêts d'un couple de Parisiens, l'avocat Emmanuel Ludot vient en effet de déclencher plusieurs procédures pour retrouver la trace des biens de ses clients. Comme Enrico Macias, ceux-ci avaient accepté en janvier 2007 d'hypothéquer totalement une villa «de grande valeur» sur la Côte d'Azur en échange d'une ouverture de crédit de 5 millions d'euros, cette fois à la banque Kaupthing. Ils n'avaient pu utiliser les fonds promis et avaient appris, à la suite de la crise financière, la disparition de la Kaupthing…
Selon Me Ludot, la banque aurait été démantelée en nouvelles sociétés basées au Luxembourg, titulaires de plusieurs comptes au sein de Clearstream Banking, mais ses clients français n'ont pour l'heure pas été remboursés. «Où sont passés les fonds de mes clients ?», s'interroge l'avocat qui vient d'adresser une mise en demeure à Clearstream pour savoir si elle détient le portefeuille de ses clients. L'avocat, qui s'étonne par ailleurs de prêts préférentiels de plusieurs millions d'euros que la Kaupthing avait accordés à ses actionnaires à la veille de sa faillite, menace d'engager la responsabilité de l'État islandais.
Sur la Côte d'Azur, où les banques islandaises avaient prospecté en 2006, 20 autres Français, fédérés par leur avocat, Me David Dana, ont déjà porté plainte. Un juge d'instruction de Grasse (Alpes-Maritimes) pourrait être nommé dans les jours qui viennent. À moins que tous les dossiers ne soient rassemblés au pôle financier parisien et joints au cas d'Enrico Macias.
31.8.09
Islândia aceita fardo ...
Islândia aceita fardo da dívida e acelera adesão
Numa dramática votação, o Parlamento islandês garantiu as perdas de investidores estrangeiros nos excessos da sua banca, aceitando uma dívida equivalente a quase um terço do PIB. O pagamento será efectuado até 2024, mas o país nórdico poderá resolver problemas mais urgentes.
O Parlamento islandês aprovou ontem o polémico acordo Icesave, que garante o pagamento das perdas acumuladas por investidores estrangeiros, sobretudo britânicos e holandeses, no colapso do Landsbanki, instituição financeira islandesa que geria fundos de alto risco. Mais de 400 mil depositantes foram afectados e o montante em dívida equivale a quase um terço da riqueza nacional. A cobertura de cada depósito irá até a um tecto de 20 mil euros.
A decisão dos deputados foi tomada por 34 votos a favor, 14 contra e 14 abstenções, e só após intensas discussões. A lei era defendida pelo Governo de Johanna Sigurdardottir, que chefia uma coligação entre social-democratas e verdes. Falta ainda o apoio dos governos britânico e holandês ao esquema de pagamentos, que implica o gasto máximo anual de 4% do PIB islandês ao Reino Unido e de 2% à Holanda, através de endividamento suportado pelos contribuintes. Se tudo correr bem, a dívida de 4,5 mil milhões de euros estará paga em 2024.
As condições do acordo são pesadas e condenam o país a um empobrecimento a médio prazo, mas o acordo Icesave permitirá o acesso da Islândia a verbas do Fundo Monetário Internacional (FMI) e de outros países nórdicos. O dinheiro é necessário para estabilizar a economia, que cairá mais de 10% este ano. Por outro lado, abre caminho a uma rápida adesão à União Europeia.
A Islândia pediu a adesão em meados de Julho e o Conselho Europeu acusou a recepção do pedido no final do mês passado. Embora isso não fosse afirmado oficialmente, o início do processo de adesão dependia do acordo Icesave. O calendário pode agora ser acelerado. A Comissão Europeia tem um ano para concluir um relatório, mas poderá fazê-lo mais depressa, pois a Islândia cumpre os critérios de adesão (com ênfase na democracia e funcionamento da economia de mercado).
Do relatório, certamente favorável, dependerá a posição do Conselho Europeu. Seguir-se-ão as negociações, com poucos obstáculos a ultrapassar, pois a Islândia tem fortes ligações à UE, sendo membro da União Económica Europeia (UEE), o que na prática a coloca no interior do mercado único, embora fora da Política Agrícola Comum (que inclui as pescas).
O problema potencial será exactamente neste sector, pois muitos dos 300 mil habitantes dependem da pesca e haverá grande resistência à provável corrida de alguns dos 27 às ricas águas islandesas. Este será o assunto central das negociações e praticamente o único. A Islândia participa em muitas das políticas de cooperação e integra o espaço Schengen. Em resumo, se o Tratado de Lisboa entrar em vigor no final deste ano e as negociações correrem na máxima velocidade, a Islândia pode entrar na UE em 2011, caso a população aceite em referendo o resultado das negociações.
A adesão à UE implicará a entrada na zona euro, com o respectivo aumento de segurança financeira. Na sequência do colapso dos bancos islandeses, no ano passado, o valor da coroa islandesa caiu para menos de metade, um deslize que continua este ano, embora a ritmo mais lento. A crise provocou uma inflação de 12%, grande dificuldade para os cidadãos em obterem crédito, desemprego em níveis de que não há memória naquele país. A Europa é vista como um porto de abrigo que vale a pena tentar no meio da tempestade, mesmo que isso custe muitos anos a pagar.
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